On the slopes / Sur les pistes

It was our first family ski trip. On Easter Monday, we set off with Papi and Mamie, and nephews A and G. My sister Laure and her partner Yves met us there, following a weekend away in the Alps.

Two and a half hours’ drive from home, the small resort of Aillon-Margériaz, Savoie, is where I learnt to ski as a child, with my parents. With 12 ski lifts and 22km of slopes, only one cafeteria and no accommodation, Margériaz is actually dubbed a snow stadium; its twin resort, Aillon Station, located lower down in the valley, has all the usual amenities.

I hadn’t set foot in Margériaz in nearly two decades. Reassuringly, little has changed. It is still the small-scale, family-orientated, beginner-friendly resort where I took my first ski steps… and falls!

On the last day of the Easter weekend, a mere two weeks before the end of the season, it also was ideally quiet for our four beginners.
While Pebbles and G went sledding with Mamie, we headed for the ‘tunnel’, a covered conveyor belt that slowly takes skiers to the top of the beginner slope.

On this short, nearly flat run, with slushy snow that forbid any speed, Jedi, Mermaid, Squirrel and A got their first feel for skiing. It was fantastic to see them take to it so joyfully.

Later, we made our way to their first green slope, and their first drag lift. The woman in charge quickly explained that they should keep their skis apart, stand upright and avoid holding onto the tow bar. They all dutifully complied, and smoothly made it to the top of the run.

Only Squirrel needed a bit more help. When the woman told him (in English) that he should make an airplane with his arms, he went off with a smile.

That evening, Laure, Yves and their sons drove back home, while we checked into a cosy hotel, Le Margériaz, about half an hour from the resort. The toughest challenge was then to find a restaurant still open on Easter Monday night!

The next day was sunnier and milder. We started where we had left off on the previous day. While Jedi and Mermaid grew in confidence and speed with every run, diligently picking themselves up after every (rare) fall, Squirrel had a tougher time to begin with. When he started putting his hands on his knees and (reluctantly) keeping his skis in a ‘pizza slice’, he simply went flying down the slope… with a smile!

After lunch, the weather turned to sleet again. We headed back to the tunnel, where the acorns happily went up and down, enjoying their time in the snow as if they were out sledding, while I took photos.

Brian took Jedi on his first blue run, which he did as best he could. He came back tired, but really proud.

I then completed it by myself, bending forward to pick up some speed near the bottom of the slope. How I have missed this exhilarating sensation!

It was a fabulous experience to see three of our four acorns take to skiing so joyfully, in this resort which holds a special place in my family’s memory. We have already agreed, my parents included, that we will go again next winter!

Le mont Margériaz (alt. 1845m/6,053ft)


Ce fut notre premier séjour de ski en famille. Le lundi de Pâques, nous sommes partis pour les Alpes, avec Papi et Mamie et mes neveux A et G. Ma soeur Laure et son conjoint Yves nous ont rejoint sur place, au terme de leur weekend alpin en yourte.

A deux heures et demie de route de chez nous, Aillon-Margériaz, dans le massif des Bauges en Savoie, est la petite station où j’ai appris à skier avec mes parents, il y a une trentaine d’années. Avec 12 remonte-pentes et 22 km de pistes, une seule cafétéria et aucun hébergement, Margériaz est en fait un stade de neige ; tous les services de proximité sont disponibles dans la station partenaire, Aillon Station, située plus bas dans la vallée.

Je n’avais pas mis les pieds à Margériaz depuis près de vingt ans. Rien, ou presque, n’a changé. Margériaz, où j’ai fait mes premiers pas (et chutes !) à skis, reste une station de taille modeste, idéale pour les débutants et accueillante pour les enfants.

Le dernier jour du weekend de Pâques, quelques semaines seulement avant la fermeture saisonnière, il y avait bien peu de monde sur les pistes.

Pendant que Caillou et G faisaient de la luge avec Mamie, nous sommes allés jusqu’au “tunnel”, un tapis roulant couvert qui monte lentement les skieurs à la cîme de la piste P’tiou pour débutants. Sur cette pente courte et presque plate, avec de la neige humide qui interdisait tout excès de vitesse, Jedi, Sirène, Ecureuil et A ont éprouvé leurs premières sensations de glisse. Quel bonheur de les voir se prendre au jeu si rapidement !

Plus tard, nous sommes allés au départ de leur première piste verte, desservie par un téléski. La perchiste leur a expliqué en quelques mots qu’il fallait garder ses skis écartés, rester debout et éviter de tirer sur la perche. Les trois plus grands sont arrivés en haut sans encombre.

Seul Ecureuil a eu besoin d’un peu d’aide. Quand la perchiste lui conseilla (en anglais !) de faire l’avion avec ses bras, il partit en souriant.

Ce soir-là, tandis que Laure, Yves et leurs deux garçons rentraient chez eux, nous nous installions dans un hôtel confortable, Le Margériaz, à une demi-heure de route de la station. Le défi fut ensuite de trouver un restaurant encore ouvert le lundi soir de Pâques !

Le lendemain, le temps était meilleur et plus doux. Nous avons recommencé à skier là où nous avions arrêté la veille. Si Jedi et Sirène prenaient plus d’assurance et de vitesse à chaque descente, se remettant patiemment sur pied après chaque chute (rare), Ecureuil a d’abord eu plus de mal. Mais une fois qu’il mit ses mains sur ses genoux et ses skis en “tranche de pizza”, il commença à filer sur la piste… avec le sourire !

Après le repas de midi, le temps tourna à nouveau à la pluie. Nous sommes retournés au tunnel, où les enfants ont effectué des dizaines d’allers et retours, profitant de leur temps dans la neige comme s’ils faisaient de la luge, pendant que je prenais des photos.

Brian a emmené Jedi faire sa première piste bleue, qu’il descendit aussi bien que possible. Il en revint fatigué, mais heureux.

J’ai ensuite pu faire cette même piste bleue, toute seule, en me penchant à l’avant pour accélérer vers le bas de la piste. Comme cette sensation m’a manqué !

Ce fut une expérience extraordinaire de voir trois de nos quatre graines de chêne découvrir le ski si joyeusement, dans la station qui tient une place à part dans les souvenirs de notre famille. D’ailleurs, nous avons déjà décidé, Papi et Mamie y compris, d’y retourner l’hiver prochain !

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