Can you hear the trees fall in Kindlestown? / Entends-tu les arbres tomber ?

Shocking. Enraging. Heartbreaking.
The time had come for whole swathes of Sitka spruce in Coillte-owned Kindlestown Wood to get the chop. So last week the heavy machinery rolled in. Coz that’s how a commercial forest is “managed”, it seems – by clear-felling it.


Choquant. Enrageant. Déchirant.
L’heure était venue de tomber des parcelles entières de conifères dans le bois de Kindlestown, Co Wicklow. Alors la machinerie lourde est arrivée. Parce que c’est ainsi qu’on “gère” une forêt commerciale, semble-t-il : par coupe blanche.

Kindlestown is Greystones’ favourite local woodland, popular with dog walkers, joggers, families, or anyone in need of fresh air and greenery – it was one of my 10 family escapes in Wicklow. Now it looks like a war zone, an open wound where a beloved wood used to be. The ground churned by machinery tyres, and the remaining trunks marked with a painted X, or warning signs.

Here and there, regular visitors pick their way through the mess, lost souls in a daze of shock and grief.

Chainsaw massacre in Kindlestown

At the entrance to Kindlestown Wood, one sign reads: “It is managed by Coillte as a commercial forest but forest operations such as harvesting and replanting are combined with other objectives, including recreation and biodiversity management.”

Coillte‘s version of biodiversity management feels like a slap in the face, when step after step reveals scenes of utter devastation – the violent harvesting of a cash crop with absolute disregard for wildlife, or the love people have for this place.


Kindlestown est un des espaces verts préférés des habitants de Greystones, que ce soit pour promener leur chien, faire du jogging ou venir en famille. Ou simplement pour prendre un bol d’air frais dans un cadre naturel. Maintenant Kindlestown ressemble à une zone de guerre, une blessure ouverte là où, la semaine dernière encore, se trouvait un bois bien-aimé. Le sol retourné par les pneus énormes des engins forestiers ; les troncs restants marqués soit par un X peint en blanc, soit de panneaux d’avertissement.

Çà et là, des habitués se fraient un chemin parmi les débris jonchant le sol – des âmes en peine sous le choc.

Massacre à la tronçonneuse à Kindlestown

A l’entrée du bois de Kindlestown, un panneau punaisé à un arbre indique : “Kindlestown est géré par Coillte à des fins commerciales, mais les opérations forestières telles la récolte et la plantation prennent en compte d’autres objectifs, notamment l’aspect récréatif et la gestion de la biodiversité.”

La façon dont Coillte gère la biodiversité fait l’effet d’un coup de pied dans les dents quand, pas à pas, des scènes de dévastation totale se révèlent, résultat de la récolte violente d’une monoculture commerciale, sans considération aucune pour la nature ni pour l’amour des résidents pour cet espace.

Not all of Kindlestown Wood was clear-felled, thankfully, but the one spot the acorns always went to play is now an impassable waste ground of tree stumps, broken branches and ripped shrubs. 

It’ll be replanted, they say. In the meantime though, the trees are gone. Besides, who enjoys playing among rows of white plastic tree guards, protecting yet more Sitka saplings?

Replanting is scant consolation when our favourite spot in Kindlestown Wood has been obliterated. The acorns loved playing on the tyre swing there. And building dens in the undergrowth. And climbing the trees, of course.

A zombie forest it was not.

This is where the acorns and their friends enjoyed countless hours of outdoor play with their friends, on Friday afternoons after school. This is where Jedi celebrated his 8th birthday with a bushcraft party, led by forest school leader Ciara Hinksman, of Earth Force Education. This is where, one Christmas eve, we hung edible decorations on the trees so the animals could have a Christmas dinner.

Now all is left is the memories.


Ce n’est qu’une partie du bois de Kindlestown qui a été tombée, heureusement, mais l’endroit où les graines de chêne allaient toujours jouer est maintenant une friche infranchissable de souches d’arbres, de branches brisées et d’arbustes déchirés.

Ils disent qu’ils replanteront. Peut-être, mais en attendant, les arbres ne sont plus. Et qui aime à se promener parmi les tubes de plastique blanc qui protègent la prochaine génération de conifères ?

Replanter fait figure de maigre consolation quand notre coin préféré dans le bois de Kindlestown a été dévasté. Les graines de chêne adoraient jouer sur la balançoire-pneu. Et construire des cabanes dans le sous-bois. Et grimper aux arbres, bien sûr.

Après tout, c’est là qu’ils ont passé des heures innombrables à jouer librement avec leurs copains, les vendredis après l’école. C’est là que Jedi a fêté ses 8 ans, avec une inoubliable fête d’anniversaire en forêt. C’est là que, la veille de Noël, nous avons suspendu des décorations comestibles sur les arbres, pour que les animaux aient un repas de Noël.

Maintenant il ne nous reste que les souvenirs.

Kindlestown after the recent clear-felling /
Kindlestown après la récente coupe blanche.

The same trail in summer a couple of years ago /
Le même sentier en été il y a quelques années.

Memories of Kindlestown / Souvenirs de Kindlestown

Climbing trees /
Grimpant aux arbres.

Playing on the swing /
Sur la balançoire de fortune.

Building a fairy house /
Construction d’une maison de fée.

Decorating a tree for the animals’ Christmas /
Décoration d’un arbre pour le Noël des animaux.

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